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À l’époque gallo-romaine (IIe siècle après Jésus-Christ), dans la plaine des Fins à Annecy, s’étend Boutae, petit bourg de 2 000 habitants qui doit son dynamisme économique à sa localisation géographique, sur les routes de Genève et de l’Italie.
Un certain nombre de villae s’éparpillent autour de Boutae. Il s’agit d’exploitations agricoles qui abritent jusqu’à une centaine de personnes vivant pratiquement en autarcie. Une des plus importantes, Anniciaca (du nom de son propriétaire), est située à l’emplacement du chef-lieu actuel d’Annecy-le-Vieux. Le VIe siècle marque la ruine de Boutae : les nombreuses guerres font fuir les habitants qui se regroupent autour de la Villa Anniciaca, véritable capitale rurale du VIe au XIIe siècle.
Aux environs de 1107, Anniciaca perd son hégémonie au profit de la nouvelle ville fortifiée d’Annecy-le-Neuf.
Il y a alors une séparation des paroisses : Saint-Maurice à Annecy-le-Neuf et Saint-Laurent à Annecy-le-Vieux.
Entre 1814 et 1860, date à laquelle la Savoie sera définitivement annexée à la France, la région passera aux mains de nombreux régimes : Autrichiens, Français, Sardes se disputeront cette zone frontière.
Durant toute cette période, les différences se creusent entre Annecy-le-Neuf et Annecy-le-Vieux.
Annecy-le-Neuf présente très vite un développement économique important, artisanal et commercial.
Annecy-le-Vieux conserve essentiellement une prédominance rurale : culture de la vigne, production de céréales, élevage…
Cette prédominance rurale devient un atout et Annecy-le-Vieux prend conscience de son caractère résidentiel et touristique.
Des artistes viennent y séjourner ou s’y retirer pour créer : Eugène Sue, A. de Custine, John Ruskin, Gabriel Fauré…
Le milieu du XIXe siècle voit la naissance de l’industrie ancilevienne : la minoterie Cléchet et la fonderie de cloches Paccard en seront les deux piliers.
Peu à peu, Annecy-le-Vieux développe tourisme et activités tertiaires.
Sur le blason d'Annecy-le-Vieux, le premier quartier (drapeau) reproduit les armes du Cardinal de Brogny, enfant d'Annecy-le-Vieux. Le second quartier (poisson) rappelle le lac.
Le troisième quartier (cloche) représente la fonderie des cloches Paccard qui a porté le renom d'Annecy-le-Vieux dans le monde entier.
Enfin, le quatrième (grappe de raisin) rappelle que depuis l'invasion romaine et jusqu'en 1914, les vignes occupaient la majeure partie des collines ancileviennes.
Annecy-Le-Vieux dispose d’un certain patrimoine, dont malheureusement les principaux édifices ne peuvent pas se visiter.
Datant du XIIe siècle, il est probablement l’un des plus beaux monuments classés historiques de type roman de toute la région.
Situé au cœur historique du chef-lieu d’Annecy-le-Vieux, ce clocher faisait initialement partie d’une église dédiée à Notre-Dame, elle-même construite sur les lieux d’un temple consacré à Jupiter.
L’église fut dévastée à la révolution et une nouvelle église Saint-Laurent fut reconstruite en 1849.
En 1988, la restauration du clocher a fait renaître des peintures murales du XVe siècle.
Sera alors récupérée la cloche de bronze « républicaine » de 700 kg, fondue à l’époque révolutionnaire (1792) par Jean-Baptiste Pitton et classée monument historique en 1937.
Le chef-lieu d’Annecy-le-Vieux regroupe de nombreuses maisons de type savoyard, toutes privées, mais dont on peut admirer le charme extérieur.
Parmi celles-ci, citons la villa « Dunand » où le compositeur Gabriel Fauré résida plusieurs étés de 1919 à 1924, époque d’une vie musicale intense.
De nombreux musiciens venaient à Annecy-le-Vieux pour rencontrer le Maître.
Le château de la Pesse, « maison forte » datant du XIVe siècle et qui tire son nom d’une Pesse (sapin) remarquable. Il fut également un rendez-vous de chasse des Ducs de Nemours.
Le château de la Cour, magnifique demeure nichée dans un écrin de verdure, vit naître la « vénérable » Anne de Guigné.
La villa de la Tour accueillit l’un des écrivains français les plus populaires du XIXe siècle, Eugène Sue. Exilé en Savoie, ce célèbre feuilletoniste passa les dernières années de sa vie à Annecy-le-Vieux.
Dans les quartiers de Frontenex et Provins, signalons deux jolies chapelles, témoins d’un riche passé rural.
Le Cadre de Vie
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